PREFIGURATIONS.COM est une revue bimensuelle gratuite, disponible sur Internet uniquement. Son but est d’organiser la rencontre entre les arts de narration (théâtre, peinture, cinéma, BD, danse, poésie...), elle propose ainsi, à chaque numéro l’analyse originale d’un thème (la nuit, le vraisemblable, les arts naïfs…) par des spécialistes de tous horizons ainsi que la découverte de jeunes artistes présentant leur oeuvres.
Deux numéros par an portent sur l’architecture et l’urbanisme (Observatoire du paysage urbain), domaines que nos intervenants cherchent à décrypter comme constituant notre paysage visuel et
mental.
Cette revue existe depuis 2000 et compte 130 numéros, tous consultables sur le site.
Une rédaction ? Un grand mélange de sérieux, passions, timidités, politiques autour d'un projet: faire connaître des artistes, comprendre ce qui les anime et les images qu'ils nous transmettent.
Depuis 2000 ! A une époque où Internet pédalait, où on ne parlait pas encore d'échanges de savoirs et d'analyses, de mélanges d'expertises, de "nouvelles formes d'éditorialisations".
Keep mouvin'
Franck SENAUD
Francoise AMBOLET
est germanophile, lectrice passionnée, à l'écoute et engagée, fine observatrice.
Aurore AMOUROUX
grande lectrice, écoutrice, curieuse, vivante et sensible.
Samy BAROUN
ne fait rien mais vraiment bien.
Amara BOUALA
pense, souffre, invente, agit et interagit. Il philosophe et connaît les images et les Moi.
Théo CABRERO
s'intéresse à tout, découvre des pépites et allume la mèche..
Sébastien GRIGNON
mange des images, en crée, les lèche, gobe, ingère, digère, s'en nourrit et les partage avec nous.
KARIBOU
fabrique des images, enquête sur la ville et crée des merveilles colorées
Olivier PERRIN
est photographe montreur autant que regardeur, rigolo, peur-de-rien et musicophile.
Franck SENAUD
dessine, s'intéresse à tout, milite pour le futile comme pour l'essentiel, rapproche ça avec ça et ça.. Ici
Christophe YAHIA
est poète, philosophe et mauvais esprit.
J'espère qu'aucun super-héros ne traine dans le coin !?
Le Théo CABRERO du mois revient sur l'obsession du jeu vidéo de déambulation : reconstituer un univers urbain crédible.
Le graffiti issu du vandalisme peut-il intégrer le street art bien poli ? Ici non car lorsque The Warriors débarquent c'est du côté
obscur qu'ils se placent. Théo CABRERO est cité comme
témoin. Ici
Eh eh les ignorants de la cause vidéoludique ! Théo CABRERO nous révéle qu'on parle déjà de patrimoine dans le domaine des jeux vidéos et ..
Les jeux vidéos sont aussi devenus cultes? Comment c'est arrivé ? Une question apparemment simple qui demande les précisions du passionné Théo CABRERO.
Ce n'est pas que son implantation qui fut un événement, l'aérophare d'Evry a fait de la ville un événement de saisons, de lumières,
de contrastes. Et Olivier Perrin fut son troubadour photographe.
De l'événement de sa disparition reste les images. Ici
Il y a des œuvres cinématographiques qui n'ont pas existé et que pourtant tout cinéphile se doit de connaître ...
En effet, si l'on parle des films abandonnés, il y en a un qui vient, généralement, en premier à l'esprit : « Dune » d'Alejandro Jodorowsky.
"Mais il est intéressant de constater que ces trois dernières années ont laissé place à de plus en plus de productions développées en Open World... une expérience de jeu plus libre et aléatoire qu’un jeu-vidéo linéaire construit et dirigé par des couloirs."
Pour cette première chronique, je ne vais pas parler d'une film avorté en particulier comme je le ferai à l'avenir (et oui, je maîtrise parfaitement l'art du teasing), mais plutôt faire la véritable cartographie d'un auteur – il mérite cette dénomination, lui – qui doit faire parti des plus malchanceux que la terre est porté : Terry Gilliam.
Aurore Amouroux lit le "Valéry" de Peeters et nous donne à le relire. J'y découvre aussi à
quel point Peeters avait ce texte en tête lorsque nous parlions de Derrida.
Epilogue de cet entretien sur l'auteur, le biographe, la frontière entre soi et une image, le secret et l'apparence, l'impression et la description.
Benoît Peeters publie une passionante biographie du complexe Paul Valéry, Aurore Amouroux l'a lu passionément et lui adresse trois dernières questions.
PERRIN. Expo. Evry artistes anonymes.
Des oeuvres collectives, éphémères ou disparues, peintures mosaïques ou graffs, Olivier PERRIN redonne à voir, dans Evry, ces auteurs qui la peignent.
Se perdre dans la parole de 46 auteurs en un seul. C'est l'expérience de lecture vécue par Aurore Amouroux.
PERRIN. Expo. Danse Evry
Où qu'il soit dans Evry, le travail d'Olivier PERRIN rend chaque événement plus dense.
PERRIN. Expo. Evry Machine
Pas besoin d'attendre le futur sur le controle par les machines, Olivier PERRIN regarde ce que l'on ne voit plus. Montrer en images cette surveillance utile ET omniprésente: des bips, des digicodes, des caméras, des interfaces de controle de la visibilité devenus... invisibles !
Qui a dit que les artistes ne font pas de politique !? A voir.
L’ÉTRANGER AU PARADIS Par David Rolland, Anne d Sterk et Béatrice Massin.
“Un objet dansé non identifié”, le 19 novembre 2013 au théâtre de l’agora d'Evry.
Un texte de Aurore Amouroux. Ici
" J’ai entreposé mes pâles poupées
De solitude
Dans un sanatorium désaffecté
Propre
Comme une morgue désinfectée"
Un retour et quelques trucs sur la marche urbaine et sur l'envers d'Evry avec Jérémy DELAMARE.
Entretien avec Aurore AMOUROUX.
"Marcher en ville, que ce soit dans un but précis ou pour le plaisir de la flânerie, c'est tisser un parcours qui fabrique de la ville. Nos pas comme ceux qui nous ont précédés laissent une trace, un discours qui se perpétue ou s'efface..."
Aurore Amouroux suit Jean Christophe Bailly et sa "phrase urbaine"... Ici
" Brave
Je marche
Le long de la Costa Brava
Saoule de douces violences
Et d’insultes ordinaires"
Marcher dans une ville pensée pour cela. Oui. Mais y marcher beaucoup, longtemps, sans peur. Et la regarder.
Olivier PERRIN vous donne envie de marcher ?
Après une expérience concrète de marche sensible en ville, Jérémy DELAMARE, paysagiste dplg, nous livre sa réflexion sur la place et les usages du piéton dans Evry.
Entretien avec Aurore AMOUROUX.
Evry érotique, Evry porno, il faut le dire vite !
Olivier PERRIN, en cinq images, révèle sensualité et curiosités cachées ! Une ville de chairs ?
Une interprétation à oser. Ici
"Mais dans cette poche lisse et mauve qu’est son corps
Il y a dissimulé une infinité d’autres poches
Un mille feuille de poches-organes"
"Ne composer qu'avec la brutalité du réel"et son rapport avec la mémoire, la vision, la perception. Un propos exprimé dans une langue si précise qu'Amouroux a voulu creuser avec l'auteur des images (d)écrites dans ce dernier magnifique roman.
YAHIA. Icaros
"Désormais je m’adresse à moi-même…
Depuis l’or souriant de la confiance
Voici le poème que je rapporte :
« Après le grand morcellement..."
Un plan de ville, quand on le regarde, avec ses tracés de différentes couleurs, épaisseurs, continu ou en pointillés, donne l’impression d’un labyrinthe.
Pierre Veltz ne compare-t-il pas la ville à « un indéchiffrable maillage ».
Evry labyrinthe. Ne vous dérangez pas, on nous l'a beaucoup dit !
Mais se perdre est beaucoup un acte artistique et Olivier PERRIN, sur ce point, l'est diablement ! Sans sortie possible.
Evry ville de nuit ? Pas vraiment d'éclairages sur tous ses lieux calmes, mais l'insomniaque arpenteur de la ville éclairera au besoin lui-même.
Car quand on dit FEU à Olivier PERRIN, il sort la nuit nous faire (re)découvrir ce que peu voient.
Il y a peu de points élevés pour voir Evry, cité basse, plateau et peu de tours. Les vues présentées ici sont d'autant privilégiées.
Car quand on dit Mimi à Olivier PERRIN, il entend Mini et voit la ville avec ses ailes de géant. Ici
Mais où et donc or ni car ?
Agnès Rosenstiehl et Pierre Gay creusent la question.
Et Aurore Amouroux se penche sur les pépites extraites du "Livre de la langue française".
Christophe YAHIA écrit une poésie unique, cynique et tendre.
Il a voulu ce rapprochement avec notre héroïne imaginaire.
MIMI CRACRA EN CUISINE
Aurore AMOUROUX sait tout lire et lit aussi entre les lignes d'albums de Mimi Cracra.
Elle y voit des choses que 'lon ne devinait qu'à peine. Ici
Le regard toujours à l'affut d'un evryen passionné. Evry exils ? Un moment de rencontres finalement.
" Vous refermez le livre et les mots auparavant inconnus de sonninké, djinna, bambara,... résonnent encore à votre mémoire.Déjà les premières pages ouvrent sur une autre mythologie..."
Que deviennent les travailleurs immigrés quand ils vieillissent ? Quels problèmes se posent à eux de par leur appartenance à une autre culture ? Quelles aides leur sont apportées ? Ici
Evry années 80. Sarfati, Riboulet, Andrault et Parat, Gaudin, Macary, Vasconi, c'est l'histoire d'une ville nouvelle en carte postale mais aussi une histoire urbaine fine et des noms de grands architectes.
Un diaporama élaboré par Olivier PERRIN qui connaît les deux en profondeur. Ici
"Au tout début
Elle m’a semblé laide
Mais c’était son charme
Laide précisément
Par toutes ses formes rectangulaires et sobres
Absolument 80 "
Les années 80 j’y ai vécu de 07 à 17 ans. Ce texte mêlera souvenirs personnels et impressions. Aucune analyse ne sera faîte, juste ce que j’y voyais !